L'enquête des services de police sur les agents de la Région Rhône-Alpes de confession « autre que chrétienne » est choquante et constitue une grave atteinte aux libertés publiques et au principe de laïcité.
Chacun ici mesure la gravité et l’ampleur de la crise financière qui traverse le monde. Elle n’est pas un accident. Elle est une crise d’un système : celui de la dérégulation qu’ont voulu des gouvernements libéraux, et notamment aux Etats-Unis, mais seulement aux Etats-Unis. Cette crise ne date pas de l’été dernier, avec la faillite d’un établissement financier ; elle est née, il y a un an avec la crise des subprimes. Et pendant un an, votre gouvernement a sous-estimé l’impact de cette crise sur l’économie réelle.
PARIS, 1 oct 2008 (AFP) - Les numéro un du PS François Hollande, du PCF Marie-George Buffet, du MRC Jean-Pierre Chevènement et du PRG Jean-Michel Baylet, ont exigé mercredi du gouvernement un "débat" à l'Assemblée et au Sénat sur la crise financière, rejetant son appel à l'unité nationale.
Les leaders des quatre formations de l'ex-gauche plurielle se sont réunis dans le cadre du comité de liaison de la gauche, en l'absence une nouvelle fois des Verts, qui avaient déjà boudé la rencontre le 3 septembre dernier.
1. Permettre l’accès au crédit des PME et des accédants 2. Stimuler l’investissement des entreprises : 3. Soutenir le pouvoir d’achat : 4. Stimuler l’investissement public par les dotations aux collectivités locales (lesquelles représentent 73% des investissements civils en France) 5. Convoquer un Conseil européen pour redéfinir les règles du système financier 6. Mise en place d’un nouveau Bretton Woods.
La crise financière est la crise d’un système sans règle. Pour que chacun comprenne bien ce qui s’est produit, il faut revenir à l’origine même de la crise, c’est-à-dire l’excès de crédits, notamment hypothécaires, accordés sans précaution par le système bancaire américain qui a été livré à lui-même.
Tant que les prix de l’immobilier progressaient, le système fonctionnait et la machine à distribuer des crédits pouvait s’emballer. Mais, dès lors que le prix des actifs immobiliers a baissé, une mécanique infernale s’est alors enclenchée. Elle a d’abord frappé des particuliers, puis ensuite tout le système bancaire et, au-delà du système bancaire, toutes les places financières. Des crédits ont été transformés en obligations et les obligations ont perdu de leur valeur, d’où la double crise : crise du marché immobilier et crise des marchés financiers.
L’explication est donc toute simple : c’est une crise dont les causes sont la dérégulation, la libéralisation et la financiarisation.
C’est un véritable plan de rigueur qui est aujourd’hui annoncé aux Français avec le projet de budget 2009. Le gouvernement tire manifestement prétexte de la crise économique pour justifier l’instauration de mesures d’austérité et l’amplification de la politique menée.
Le président de la République s’est enfin montré lucide sur un point : la gravité de la crise économique et ses conséquences pour la France. Il a ainsi désavoué son Premier ministre et sa ministre des Finances, qui ne cessent depuis des semaines de la sous-estimer.
Le discours du président de la République devant l’ONU est en total décalage tant avec les décisions prises en matière économique et sociale en France depuis 2002 qu’avec les premières initiatives de la présidence française de l’Union européenne.
La mise en place d’une juridiction internationale pérenne, la Cour pénale internationale (CPI), par le Traité de Rome de 1998, représente une avancée importante du droit international sous l’égide des Nations Unies.
Le Parti socialiste (PS) soutient l’action de la CPI qui, en dépit des pressions multiples, poursuit un travail difficile d’investigation.
Par sa résolution 1593 du 31 mars 2005, le Conseil de sécurité des Nations Unies a déféré au Procureur de la CPI la situation au Darfour depuis le 1er juillet 2002.
Le 14 juillet 2008, le Procureur de la CPI a requis un mandat d’arrêt contre Omar Hassan Ahmad EL BECHIR, Président en exercice du Soudan, après avoir présenté des éléments de preuve démontrant son implication dans des "crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre au Darfour".
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