THOME-GENOT, CLAVERBEL,VISTEON pour les plus récentes, CELLATEX pour les plus dures, la litanie des entreprises mortes ou mourantes s'est allongée en ces temps de fêtes des morts. Si les artisans et les agriculteurs rentrent dans la danse, les maires de nos communes pourront ajouter aux morts des monuments, les entreprises disparues depuis l'engagement de l'économie occidentale dans une libéralisation forcenée conduite par les disciples de Milton FRIEDMANN.
THOME-GENOT, CLAVERBEL,VISTEON pour les plus récentes, CELLATEX pour les plus dures, la litanie des entreprises mortes ou mourantes s'est allongée en ces temps de fêtes des morts. Si les artisans et les agriculteurs rentrent dans la danse, les maires de nos communes pourront ajouter aux morts des monuments, les entreprises disparues depuis l'engagement de l'économie occidentale dans une libéralisation forcenée conduite par les disciples de Milton FRIEDMANN.
Le mirage de la croissance et les sirènes de l'enrichissement personnel ont fasciné tout l'équipage. Comme aucun d'entre vous n'a eu la sagesse d'Ulysse, vous voilà tous entraînés vers le MOLLOCH que vous avez créé. Comme cette créature de légende, notre économie libérale empoisonne ceux qu'elle ne peut atteindre laissant sur son passage quelques humains hagards qui seront piétinés par les cavaliers de l'apocalypse.
Nous, Ardennais, rescapés en zone de perdition économique, nous n'avons pas subi une catastrophe naturelle mais bien un sabotage inconscient de notre outil de travail.
Et nous voilà réduit à devoir apprendre à nos enfants les répons qui accompagneront cette triste énumération de nos élus lors des cérémonies commémoratives :« morte pour ses dirigeants, morte pour la "rentabilité", morte pour ses actionnaires, morte pour le Cac 40, etc. »
Nos vallées si riches de savoir faire, d'expériences d'hommes et de femmes durs à la tâche, fiers du travail bien fait, retentissent aujourd'hui de leur colère, de leur nouvelle misère, de leur rage devant l'incompétence et le laissez faire des dirigeants économiques politiques et administratifs.
Ne pas trouver les moyens de poursuivre les patrons escrocs, ne pas mettre en place des lois qui permettent à ceux qui créent de la richesse de contrôler son partage, laisser au nom du saint capital confisquer les fruits de la terre et du travail des hommes, voilà l'origine des grondement sourds qui parviennent aujourd'hui aux portes de vos palais, de vos yachts et qui s'échouent au bord de vos plages privées.
Tous ces jeunes dont vous confisquez l’avenir ne sont pas la racaille à nettoyer au karcher, ils sont les pépites de l'avenir. Et, comme les faire valoir des contes de notre enfance, vous êtes tellement tourné sur vous même, que vous les piétinez sans vergogne, laissant à l'abandon les outils du système éducatif qui les mettraient en lumière.
Ne plus avoir besoin de la totalité de la classe ouvrière ne vous autorise pas à liquider ceux qui ne peuvent plus vous enrichir! Leur révolte, comme celles des sans terres, pourrait être violente.
Le projet économique pour l'avenir ne peut pas les oublier Les économistes de la mondialisation libérale ont su faire croire à l'évidence de leurs théories. Les médias, séduites par cette construction intellectuelle par trop simplificatrice, assènent sans relâche l'évidence de ces raisonnements.
Et le pauvre « jacques » s'enfonce et se noie en croyant en un avenir meilleur. Nous devons construire un projet qui ne renvoie pas dans les soutes le coke des oligarchies du monde, mais comme TINTIN, permettre à tous de lire sans honte ni incrédulités au fronton des palais républicains liberté, égalité, fraternité.
En écrivant cela, je ne rêve pas l'utopie mais avec mes frères de misère vous demande de revenir à la réalité. Mesdames et messieurs nos gouvernants, arrêtez vos incantations envers le veau d'or !
Retrouvez les chemins de l'imagination qui ont toujours éte ceux du progrés.
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