En présentant ses voeux aux forces de sécurité à Orléans, le président de la République n'a calmé ni les inquiétudes des personnels de police préoccupés par leurs conditions de travail ni répondu aux attentes légitimes et fortes de la population en matière de sécurité.
Contrairement à ce qu'affirme N. SARKOZY, sa politique depuis 2007 n'a pas limité les violences dans notre pays : les violences aux personnes d'origine non crapuleuse (qui ne sont pas liées à un vol) ont augmenté de 9,9% en un an d'après les statistiques de l'Observatoire national de la délinquance du dernier trimestre 2008. De même, l'augmentation des escroqueries et infractions économiques ont augmenté de 9,1% en un an. Ces données sont alarmantes, alors que les victimes hésitent encore à porter plainte.
La politique du chiffre imposée par N. SARKOZY aux forces de Police et de Gendarmerie ne peut aboutir à des résultats probants. La persistance d'une violence forte dans notre pays appelle une volonté affirmée et des moyens adaptés : le rétablissement de la Police de proximité, capable de travailler en confiance avec la population dans la durée, la mise en place de moyens stabilisés dans les quartiers les plus sensibles, le renforcement des moyens d'enquête judiciaire, le développement d'une politique pénale juste qui se préoccupe des délinquants endurcis au lieu de stigmatiser les mineurs, voilà des enjeux occultés par le discours d'Orléans.
Le Parti socialiste regrette cet état de fait car nos forces de sécurité ont besoin d'être confortées et soutenues dans leurs missions, et les Français rassurés à la fois sur le respect de leur sécurité et de leurs libertés.
Commentaires