Intimidation de journalistes par les forces de l'ordre (perquisition, fouille au corps, ...), amis miraculeusement graciés ou décorés de prestigieuses médailles, procés contre les entreprises moquant l'image du Prince, et menaces à peine masqués aux syndicalistes. Les signes ne manquent pas et les avertissements des démocrates, de droite comme de gauche, se succèdent à un rythme de plus en plus effréné. Nos institutions et notre démocratie sont chaque jour un peu plus menacées par les méthodes sarkoziennes.
Maintenant que quasiment tous les postes clés de la République ont été confiés à des proches, qu'un groupe de conseillers a accaparé le pouvoir, que les médias appartiennent à des amis bienveillants, que les fonctions du Premier ministre et des ministres ont dans les faits disparues, et que les juges susceptibles de déranger vont être éliminés, il ne reste plus qu'à bâillonner l'opposition politique démocratiquement élue.
- La superbe réforme de la constitution qui devait apporter plus de pouvoir au Parlement, ne trompe plus que ceux qui avaient, de toutes évidence, envie de se tromper.
- La démocratie est un bien précieux qui ne doit rien céder fasse à l'autoritarisme, alors mobilisez-vous. L'avenir de notre Pays vaut bien que l'on y consacre une journée.
Participez nombreux à la grève interprofessionnelle prévue le 29 janvier prochain, pour dénoncer la politique du gouvernement face à la crise sociale qui frappe le Pays et son attitude méprisante face à l'opposition et ses propositions.
"Appel à la mobilisation pour la défense des droits du Parlement !
Le Président de la République, le président de l’Assemblée nationale et la majorité ont pris la responsabilité d’ouvrir une crise politique majeure. Ensemble, ils ont conçu un projet de loi organique qui a pour but essentiel d’entraver le droit d’amendement des parlementaires et à limiter l’expression de l’opposition. Ils ont décidé d’enfreindre la Constitution qui protège et garantit ces droits. Ils veulent mettre fin à la tradition parlementaire qui imposait un consensus entre la majorité et l’opposition sur les règles touchant au fonctionnement des Assemblées. Ils veulent priver les parlementaires de leur liberté individuelle de défendre des amendements et de les utiliser pour informer l’opinion des dangers d’un texte de loi.
Le déroulement des débats en cours à l’Assemblée nationale témoigne d’une dérive autoritaire visant à bâillonner l’opposition parlementaire, à lui retirer le seul pouvoir qu’elle détient encore dans nos institutions : le temps de débattre, le temps d’expertiser les textes, le temps d’éclairer les Français.
Dans ces conditions, il nous est impossible de continuer un tel simulacre de débat. Il ne s’agit pas d’un combat partisan. Nous défendons le droit inaliénable pour chaque parlementaire de modifier le cours d’une loi. Nous défendons le droit d’exprimer le sentiment des citoyens qui nous ont élus.
C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui un appel à la mobilisation pour la défense des droits du Parlement.
Nous comptons sur votre soutien. Aidez nous en cliquant sur ce lien : aidez nous signez la pétition
Les parlementaires socialistes, radicaux et citoyens."
Quitte à reprendre un titre et une introduction issus d'un article de mon blog, il serait agréable d'ajouter un lien vers ce dernier : http://lavoixvouzinoise.over-blog.com/
Amicalement,
FCC
Rédigé par : FCC | 30 janvier 2009 à 21:50