Après avoir fortement augmenté en août, 41 300 chômeurs supplémentaires (+2,2%), la plus forte hausse depuis 15 ans, la remontée du chômage s’est poursuivie en septembre. Le nombre de chômeurs inscrit à l’ANPE a encore augmenté de 8 000 personnes.
La remontée du chômage est donc antérieure à la crise financière et risque de se poursuivre. La politique menée par le gouvernement est directement responsable de cette dégradation. L’exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires constitue en période de ralentissement économique un véritable facteur de chômage. Par ailleurs, la politique économique menée par le gouvernement (bouclier fiscal, loi de modernisation de l’économie…) s’avère incapable de relancer la croissance et le pouvoir d’achat, principaux moteurs de l’emploi.
Ce ne sont pas les mesures annoncées par le président de la République qui vont permettre de redresser les créations d’emplois. Mis à part le rétablissement d’une partie des contrats aidés que sa propre majorité a supprimés et un hypothétique développement des contrats de transition professionnelle, la seule perspective nouvelle annoncée est la généralisation du travail le dimanche et la remise en cause du contrat de travail à durée indéterminée pour les salariés des PME, facteurs de précarité accrue et non pas d’emplois supplémentaires.
Le Parti socialiste demande la mise en place immédiate d’un plan de soutien à l’activité et à l’emploi, financé par la suppression du bouclier fiscal. Seul le retour de la croissance permettra une reprise de l’emploi.
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