Alors que la Ministre de l'Intérieur avait annoncé devant l'Assemblée nationale qu'elle présenterait la deuxième loi d'orientation et de programmation pour la sécurité « en novembre » puis « en janvier », le Premier Ministre a annoncé lors de ses voeux à la presse qu'elle serait présentée « cette année ».
Ce report de la « LOPSI 2 » n'est pas anodin.
On a pu croire hier que Michèle Alliot-Marie tirait enfin les leçons du passé et souhaitait donner une orientation nouvelle à la lutte contre l'insécurité en créant la police de quartier revendiquée par les socialistes de longue date.
En moins de 24 heures, on aura compris que tel n'est pas le cas.
En tout et pour tout 30 policiers seront affectés aux « unités territoriales de quartiers ». Il ne s'agit donc pas d'un dispositif "expérimental" mais micro-homéopathique.
Et la loi de programmation, attendue depuis plus de six mois, et qui doit permettre de donnée à la police nationale les moyens et l'organisation dont elle a besoin, est de nouveau reportée à plus tard.
Malheureusement, la lutte contre l'insécurité dans les banlieues n'est toujours pas une priorité pour le gouvernement.
Commentaires