Dans les cinquante dernières années, plus de 4 millions de logements sociaux ont été construits et abritent pour un loyer moins onéreux que le marché plus de 10 millions de personnes.
C'est une conquête sociale toute récente.
Jamais ce fantastique effort n'aurait pu être accompli sans une ressource financière bon marché permettant de bâtir des logements de qualité avec des loyers abordables. C'est pourquoi le livret A constitue l'un des piliers du logement social. Si l'on compte sur le marché financier pour contribuer à la construction de logements sociaux parce qu'il est censé être plus moderne, on s'engage dans une impasse au préjudice de nos concitoyens les plus modestes qui n'arrivent plus à se loger dans le privé. La banalisation du financement du logement social a sur la durée plusieurs graves conséquences : un accroissement des prix, une inégalité de financement entre organismes et territoires, une faible prise en compte des plus pauvres, moins « solvables », l’absence de continuité et de pérennité d’un haut niveau de ressource garanties.
http://www.defendonslelogementsocial.fr
Prenons un exemple: pour la construction de 20 pavillons avec financement affiché obligatoirement, nous trouvons pour celui-ci
Cout global de l'opération: XXXXX €
DECOMPOSITION:
Suvention d'état
Suvention du conseil général
Prét de la CDC
Pret de l'organisme PLURIEL (collecteur du anciennement 1%)
et nous constatons que l'addition des subventions représente le prix d'un pavillon.
sur les 2O C'EST NORMAL
Ce qui est grave,c'est que la détermination du prix du loyer est faite avec le coût global considéré comme prix de revient. Or le prix du programme devrait être calculé avec les subventions en moins. Cela aménerait un prix de loyer inférieur. Compte tenu des calculs actuels vous ne pouvez pas écrire que vous aidez le logement social, vous aidez les organismes tout simplement. Les citoyens ne savent pas cela, bien évidemment. Quant pensez-vous ?? Mes salutations Mr LEROIDEC
Rédigé par : ludovic | 07 février 2008 à 07:42