Le Parti socialiste prend acte de la conclusion d’un accord sur le marché du travail.
Il renouvelle à cette occasion son exigence d’une réforme en profondeur de la démocratie sociale, notamment par une rénovation de la représentativité syndicale, fondée sur le vote des salariés, et l’adoption du principe des accords majoritaires.
Il constate que les partenaires sociaux, à l’occasion de cet accord, ont écarté le projet de contrat unique de travail, cher à Nicolas SARKOZY, et définitivement enterré le «CNE».
Il s’engage à respecter les termes de cet accord majoritaire des organisations syndicales, et fera preuve de la plus grande vigilance pour que la majorité UMP n’altère pas l ‘équilibre ainsi obtenu.
Dépêche AFP :
Le PS "prend acte" de la décision de la majorité des centrales syndicales de signer le projet d'accord sur la "modernisation du marché du travail" négocié entre les acteurs sociaux, a déclaré mardi Stéphane Le Foll.
Le directeur de cabinet de François Hollande rendait compte de l'exposé fait sur la question devant le Bureau national par le secrétaire national aux Entreprises, Alain Vidalies. Le PS, a expliqué en substance M. Vidalies, député des Landes, "considère que les organisations syndicales ont permis de faire reculer Nicolas Sarkozy sur sa volonté d'instaurer un contrat de travail unique".
Selon M. Le Foll, le PS a décidé de "défendre l'accord (qui sera transcrit dans un projet de loi, NDLR) à l'Assemblée nationale sans déposer d'amendement, sauf si les syndicats signataires le demandent et sauf si des amendements de l'UMP dénaturent le texte".
Trois syndicats, FO, la CFTC et la CFE-CGC ont jusqu'ici décidé de signer l'accord négocié avec le patronat. La CGT a laissé entendre qu'elle ne signerait pas. La CFDT doit donner sa réponse jeudi.
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