Synthèse du discours de Ségolène Royal.
Devant plus de 60 000 personnes, Ségolène Royal s'engage à "rassembler toutes les énergies d'où qu'elles viennent" si elle était élue, disant avoir "entendu" à la fois les messages des candidats de gauche et des électeurs centristes.
"Je ne désignerai aucun ennemi sur le territoire français et même ceux qui n'ont pas mon opinion politique seront associés aux réformes. Je rassemblerai toutes les énergies d'où qu'elles viennent".
"J'ai entendu les candidats de la gauche antilibérale : oui, « la vie vaut mieux que les profits », j'ai entendu l'idéal altermondialiste : « un autre monde est possible » ". "J'ai entendu le message des électeurs du centre et des républicains de progrès : rien ne se fera sans goût de la démocratie, sans une Europe qui fonctionne et surtout sans un Etat impartial".
Ségolène Royal revient sur les propos de Nicolas Sarkozy "Il disait que tout était de la faute de mai 68. Quelle mouche l'a piqué? Car Mai 68, c'était il y a 40 ans". "Tout semblait calme autour du Palais omnisports de Bercy", poursuit-elle en évoquant le meeting au cours duquel Nicolas Sarkozy a souhaité dimanche voir "liquider" l'héritage de 68 : "Mais à l'écouter, à l'intérieur, ce n'étaient que voitures fumantes, barricades, charges de police, délitement des valeurs, laxisme des moeurs, crise de l'autorité".
"La machine à remonter le temps avait été mise en marche. A Bercy, on était en juin 68. Moi, je ne souhaite pas que la France parvienne à ce point de blocage pour précisément susciter comme en mai 68 des révoltes, des revendications, des grèves qui ont tout bloqué".
"Le Palais de Bercy, ce n'est pas la remontée des Champs Elysées, Malraux, ce n'est pas Doc Gynéco, François Mauriac, ce n'est pas Bernard Tapie, et Nicolas Sarkozy, ce n'est pas le général de Gaulle. Alors il faut garder son calme et son sang froid et réformer la France avant qu'elle ne se soulève".
"A Bercy, on a fait ovationner le mot Kärcher, on a parlé de liquider une partie de notre histoire. J'appelle tous les Français à y réfléchir en conscience, à se rassembler sur d'autres valeurs".
"Nous savons à quoi va conduire le passage en force et la brutalité. La fameuse rupture annoncée est une fracture républicaine".
"Je vous salue peuple de France, peuple libre, peuple fier, peuple insoumis et qui veut la victoire".
Elle poursuit : "J'ai reçu tellement de bonheur partagé ce soir que tout le reste est oublié. Je suis avec vous, libre, droite, pour, dimanche prochain, faire gagner la France".
"Je suis solide, je le savais mais le courage du combat politique, je l'ai construit avec vous pendant les 18 mois de campagne électorale. Mon courage, c'est vous, mon courage, c'est pour vous, mon projet, c'est vous !".
Ségolène Royal veut "pour son pays la paix et la fraternité". "Vous êtes là pour une France rassemblée et fière de l'être. Vous êtes là pour une France qui libère les énergies, crée des richesses et les répartit bien" ajoute-t-elle, invitant les Français à "écrire une nouvelle page de l'histoire de France dimanche".
"Maquiller un bilan n'est pas tâche facile. Certains réécrivent
l'histoire, captent celle des autres pour brouiller les pistes et créer de la confusion dans les esprits".
"Nous ne sommes pas rassemblés un 1er mai par hasard. Cette date a un sens historique. Elle est la fête de la solidarité et de la demande de dignité du monde ouvrier".
Déclinant les principales mesures de son programme, elle s'engage à revaloriser les bas salaires, affirmant que "la vraie valeur travail, c'est d'abord payer le travail à sa valeur".
Ma candidature c'est le choix de l'audace, mais aussi de la réconciliation; c'est le choix de l'harmonie, c'est le choix de la paix, de la réussite, de la justice, de l'énergie, c'est le choix d'une France plus juste et donc d'une France plus forte".
"La voulez-vous, cette France qui se relève ? La voulez-vous, cette France souriante ? La voulez-vous, cette France optimiste ? La voulez-vous, cette France qui tend la main ? La voulez-vous, la liberté ? La voulez-vous, l'égalité ? La voulez-vous, la fraternité ?"
"La voulez-vous la victoire ?" "Alors en avant, rassemblons-nous, prenons-nous la main, aimons-nous les uns les autres, construisons ensemble ».
Le discours de Charléty en intégralité.
bonjour,
je m'étonne ce soir, d'un non engagement de votre blog pour les candidats du parti socialiste.
Pourquoi ?
Rédigé par : dinjon | 10 juin 2007 à 21:07
Non à la Franchise médicale de Nicolas Sarkozy
Réveilez vous !!!
http://www.appelcontrelafranchise.org/signer.php
Merci
Rédigé par : dinjon philippe | 21 juin 2007 à 11:19