Il y a soixante ans, Léon Blum nous quittait. Dans un communiqué Martine Aubry a rendu hommage à la mémoire de celui qui «par ses combats, par son action, par ses idées, reste plus que jamais présent».
La première secrétaire du PS a notamment mis en exergue cette citation: «On est socialiste à partir du moment où l'on se refuse à accepter la figuration actuelle des faits économiques comme nécessaire et éternelle, à partir du moment où l'on a cessé de dire : bah ! c'est l'ordre des choses, il en a toujours été ainsi et nous n'y changerions rien. A partir du moment où l'on a senti que ce soit-disant ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d'égalité, de solidarité qui vit en nous.»
Léon Blum fut de tous le combats de son époque, rappelle Martine Aubry: «il a été l'homme de la réhabilitation de Dreyfus, et du refus du Bolchevisme.Il fut aussi et surtout l’homme du front populaire et des grandes conquêtes sociales de 1936, qui ont mis la France sur la voie du progrès social pour tous. Conscience morale, il s’est opposé à Vichy lors du fameux procès de Riom et après la guerre, en avril 48 à Stresa, il a jeté les bases de l’ambition européenne.»
Le 4 juin 1981, un des premiers gestes de Pierre Mauroy, premier ministre de François Mitterrand, fut d'aller déposer une gerbe sur la tombe de Léon Blum, au cimetière de Jouy-en-Josas.
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