Le comité d'entreprise de Raguet, dont les sites sont
situés à Monthermé et Bogny-sur-Meuse, vient d'annoncer la suppression
de 73 postes sur les 180 que comptent cette entreprise.
Les socialistes de Nouzonville affirment leur solidarité envers les
salariés licenciés. Ils exigent que la clarté soit faite sur
d'éventuels
dysfonctionnements qui auraient pu causer la situation que nous
connaissons et que les indemnités des salariés licenciés soient à la
hauteur du préjudice qu'ils subissent.
Pour que les salariés en
arrivent à séquestrer leurs cadres, il est évident que le dialogue
social n'a pas été mené de manière correcte. La radicalisation des
conflits sociaux révèle également le mépris qu'affichent le
Gouvernement et l'UMP en refusant de prendre des mesures permettant de
régler des situations de plus en plus graves. Il est vrai que le
président de la république préfère parler de "moraliser le capitalisme"
plutôt que d'apporter des réponses concrètes aux familles victimes des
licenciements.
Dans la crise sociale sans précédent que nous
subissons de plein fouet, le Gouvernement et les pouvoirs publics ont
fait le choix de faire payer la note aux salariés et de protéger les
plus riches, les socialistes refusent ce choix et s'y opposeront tant
que le Gouvernement n'aura pas infléchi sa politique injuste et
inefficace.
Alors que la crise frappe durement les Français, que le chômage explose et que le pouvoir d’achat recule, le gouvernement augmente les tarifs de l’électricité. Visiblement, il n’a toujours pas pris la mesure des difficultés auxquelles font face les Français. C’est un nouveau coup dur porté aux classes moyennes et modestes, alors que les cadeaux fiscaux s’accumulent pour les plus aisés.
Le Parti socialiste s’oppose à cette décision et demande au gouvernement de prendre rapidement les mesures nécessaires pour amortir les conséquences sociales de la crise.
Le gouvernement justifie cette hausse par la nécessité de financer les réseaux de distribution. Ceux-ci nécessitent effectivement des investissements massifs. L’Europe a notamment besoin de grands réseaux européens permettant une vraie Europe de l’électricité.
Mais, en période de crise, il reviendrait aux plans de relance nationaux et européens de financer ces investissements. Pas au consommateur.
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