Nouzonville

Les Nouzonnais doivent-ils encore souffrir ?

Après la liquidation judiciaire de THOME-GENOT et ces 320 licenciements

Trois classes de notre ville sont actuellement menacées de fermeture:

- une à l’école maternelle La Fayette.

- une à l école élémentaire Jean Jaurès

- une à l’école primaire Devant-Nouzon

Le nombre de classes sur Nouzonville était de 25 en 2002,

Avec ces trois fermetures annoncées, il serait de 16 classes à la rentrée 2007.

9 FERMETURES DE CLASSES entre 2002 et 2007 soit 36% des classes

MATERNELLES ET ELEMENTAIRES DE NOUZONVILLE

QUE L’INSPECTION ACADEMIQUE A DECIDE DE SUPPRIMER EN 5 ANS

Quelles sont les conséquences de ces trois nouvelles fermetures :

- L’augmentation des effectifs par classe: conditions de travail non conformes à l’épanouissement de l’enfant.

- L’accélération de l’échec pour les enfants déjà en difficulté.

- La mort programmée du pôle scolaire << la Chappe, La Fayette, Jean Jaurès >> et donc la suppression d’un service public de proximité.

Je ne vous parlerai que de l’école La Fayette, que je connais très bien ! Cette fermeture et difficilement compréhensible. En effet, les effectifs pour 2007 sont en hausse par rapport à 2006. En 2006, il y avait 23 élèves (avec les 2 ans) répartie en deux classes. Pour 2007, il y a 40 inscrits, 31 de 3 ans, et 9 de 2 ans.

Alors pourquoi est-ce aujourd’hui que l’on nous annonce une fermeture de classe ?!? L’inspecteur d’Académie ne donne pas de chiffre planché, ce qui évite toute discussion sur ce point.

La commune de Nouzonville pour sa part, vient de faire de nombreux travaux dans cette école ; changer les fenêtres, peinture intérieure et extérieure.

Plus d’une dizaine d’assistante maternelle réside sur le secteur, ce qui garanti en permanence un nombre de jeunes enfants à cette école.

Et pour clore le tout, un permis de construire a été déposé en mairie. Il concerne 36 logements, dont les travaux devraient débuter d’ici quelques jours. Ils seront situés à 200 mètres de l’école…

Au-delà des problèmes scolaires que pose cette fermeture, il y a les problèmes humains que poserait à terme la disparition de cette école. Un grand nombre de parents mènent leurs enfants à pied ce qui seraient beaucoup plus difficile s’ils devaient aller jusqu’au centre.

Plus de vie de quartier et les assistantes maternelles sans voiture perdraient leurs travails !

 

Est-ce la réponse du gouvernement qui avait promis d’aider les Ardennes !!!

THOMÉ-GÉNOT : Le jour d’après.

Nouzonville est groggy.
Tel le film de cette catastrophe climatique maintes fois annoncée et qui surprend finalement dans sa glaciale et brutale exécution, la liquidation brutale de Thomé-Génot et l’abandon glacial de ses salariés nous renvoie à des conditions ouvrières comparables à celles du début du XIXème siècle. Nouzonville est trahi dans son histoire industrielle, sa moelle épinière.

Son navire-amiral industriel est sur le flanc. Un siècle et demi n’avai altéré ni le courage, ni l’ingéniosité et la maîtrise, ni l’identité de générations de travailleurs nouzonnais et ardennais qui armaient ce bâtiment. Quand on imagine que, lorsque cette boutique a commencé à frapper, Jean-Baptiste CLÉMENT était encore en culottes courtes !

Du courage, il en faut pour faire fonctionner 364 jours par an, 24 heures sur 24, postés devant ces machines impressionnantes installées dans des locaux qui font parfois penser au Germinal de Zola. Du courage il en faut, pour tenir toute une nuit de labeur dans le bruit et la pénombre de ces ateliers. C’est le courage d’hommes à qui personne ne peut faire la leçon sur la valeur TRAVAIL.